07 juillet 1900
Les troupes de Marine deviennent troupes coloniales et passent sous l’autorité de l’armée de Terre. Le 1er Régiment d’Artillerie de Marine devient le 1er Régiment d’Artillerie Coloniale.
20 mai 1910
L’étendard du régiment reçoit la Croix de la légion d’honneur des mains du Président de la République, M. Armand Fallières. C’est le premier régiment d’artillerie à recevoir cette décoration.

1914 – 1918
Le 1er RAC forme l’artillerie de la 2ème DIC (Division d’Infanterie Coloniale). Avec elle, il s’illustre lors des combats de la Marne (septembre 1914), de Champagne (1915), de la Somme (1916), de l’Aisne (1917), du Chemin des Dames (1917) et de Reims (1918). Le régiment est cité deux fois à l’ordre de l’armée et reçoit la Croix de guerre 1914-1918. (8ème et 9ème inscriptions sur l’étendard).
13 août 1918
L’étendard du 1er RAC est décoré de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918.
1er janvier 1924
Transformation en 111ème RALC (Régiment d’Artillerie Lourde Colonial) et transfert à Libourne.
1er mai 1929
Récréation du 1er RAC à Libourne suite à la dissolution du 111ème RALC.
1940
Le régiment n’échappe pas à la déroute générale et est dissout à l’armistice. Les 3 groupes sont soit détruits soit capturés. L’étendard, resté à Lorient, est sauvegardé.
19 décembre 1941
Avec l’artillerie des forces françaises libres, le chef d’escadron Jean-Claude Laurent-Champrosay forme le 1er RAFFL (Régiment d’Artillerie des Forces Françaises Libres).

1942 – 1945
Le 1er RAFFL suit la 1ère DFL (Division Française Libre) dans son épopée. Résistance héroïque à Bir-Hakeim (1942), combats d’El Alamein, campagne de Tunisie, campagne d’Italie (mort du colonel Laurent-Champrosay le 19 juin 1944 à la bataille de Radicofani), débarquement en Provence, campagne d’Alsace, batailles des Alpes. Le régiment est cité trois fois à l’ordre de l’armée. (10ème, 11ème, 12mre, 13ème et 14ème inscriptions sur l’étendard).
24 septembre 1945
L’étendard du 1er RAFFL est décoré de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Croix de la Libération par le général de Gaulle à Chelles.
1er avril 1946
Le 1er RAFFL reprend l’étendard et les traditions du 1er RAC.
1er avril 1951
Le régiment prend garnison à Melun au quartier Pajol qui sera rebaptisé quartier Laurent-Champrosay le 18 juin 1952.
1956 – 1962
Le régiment arme le bataillon de marche 2/1er RAC à partir des 4ème, 5ème, 6ème et 13ème batteries et participe aux opérations en Algérie. (15ème inscription sur l’étendard).
1er décembre 1958
Les troupes coloniales deviennent troupes de Marine : le 1er RAC redevient 1er RAMa.
1977
Le 1er RAMa change de garnison et rejoint le quartier Picard à Montlhéry.
1er juillet 1979
Le 1er RAMa devient régiment de la 2ème DB (Division Blindée) qui vient d‘être recréée.
05 juillet 1986
Jumelage avec le 1er Régiment d’Artillerie de Campagne (1er RAC ou 1A) belge à l’occasion des festivités organisées pour le 150ème anniversaire du 1A.
02 août 1993
Après avoir été successivement basé à Melun puis Montlhéry, le régiment s’installe au quartier Mangin de Laon-Couvron.
1995 – 1996
Le 1er RAMa, qui débute sa professionnalisation, envoie différents détachements en ex-Yougoslavie, au sein de la force de réaction rapide (bombardement de batteries serbes au Mont-Igman) ou de l’IFOR, chargée de faire respecter les accords de Dayton.
18 juin 1996
Le 1er RAMa reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de l’ordre de la libération par le Président de la République, M. Jacques Chirac. Seules 17 formations sont autorisées à la porter.
21 juin 1999 – 8 septembre 1999
Conformément au mandat de l’OTAN, la brigade Leclerc stationnée en Macédoine entre au Kosovo. Le 1er RAMa arme le BAMAK constitué de 281 hommes et de 8 AUF1 aux ordres de son chef de corps le colonel Gérard puis du Lieutenant Colonel Laumont.